Real Story about the Dominican Beheading: 2 May

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The real story about the Dominican Beheading: occurred May 2, 2009
Samedi 2 mai 2009,
Carlo Mérilus, 20 ans, originaire de Verrettes (Artibonite, Nord d'Haïti) a été décapité, le samedi 2 mai 2009, sur une place publique à Santo Domingo, devant une foule qui applaudissait.

Son présumé meurtrier, Rusbert de Leon Lara, a été remis à la police dominicaine le jeudi 7 mai 2009. Il a injustement accusé Mérilus d'avoir tué, à coups de machettes, son frère Francisco de Leon Lara, 43 ans, suivant les informations en provenance de la République Dominicaine.

Haïti: Un médecin haïtien tué en République dominicaine

Le docteur Milot Lapointe a été assassiné, le dimanche 8 mars 2009, près de l'hôpital Juan Bosch de La Véga en République dominicaine, rapporte la presse dominicaine.

Avant d'opérer leur forfait, les assassins ont dépouillé la victime de son véhicule, de 40 000 pesos dominicains et de 500 dollars américains.

Note de presse, 4 mai 2009
La décapitation d'un jeune Haïtien à Santo Domingo dans l'après-midi du
dimanche 2 mai 2009, en présence d'une foule en colère, est un nouvel acte
très grave qui vient s'ajouter à la série de cas d'agression enregistrés
depuis le début de l'année contre des migrants/es haïtiens en République
Dominicaine.

Plusieurs de ces cas ont eu lieu en représailles, suite à des
accusations portées contre des Haïtiens qui seraient les auteurs de crimes à
l'encontre de dominicains.

Selon les informations obtenues, l'Haïtien
sauvagement assassiné ce dimanche serait le frère d'une autre personneaccusée du meurtre d'un d'une autre personne accusée du meurtre d'un dominicain qui lui aussi aurait été préalablement décapité.

Le GARR condamne ce double meurtre qui traduit une détérioration des
relations entre Haïtiens/nes et Dominicains/es dans certaines communautés et
le laxisme des autorités dominicaines qui n'agissent pas suffisamment avec
fermeté pour empêcher la répétition de tels actes.

Cette nouvelle tragédie est aussi le résultat du laisser-faire du gouvernement haïtien qui n'accorde aucune attention à la communauté haïtienne en République Dominicaine et celui du comportement du chef de la Mission diplomatique haïtienne à Santo Domingo dont les interventions publiques se situent toujours à l'opposé des efforts des organisations de défense des droits humains qui réclament constamment protection et respect pour les migrants/es haïtiens dans ce pays.
Mercredi 6 mai 2009
De janvier à avril 2009, au moins 17 cas de ressortissants haïtiens assassinés ont été répertoriés en République Dominicaine, en plus d'autres actes répréhensibles, comme des arrestations et rapatriements forcés.
A la suite de plusieurs secteurs nationaux, le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) enjoint les autorités haïtiennes à mettre un terme à la banalisation du droit à la vie des Haïtiens se trouvant en terre étrangère, dans une note de protestation dont a pris connaissance l'agence en ligne AlterPresse.

Dans cette prise de position, publiée 72 heures après la décapitation, le samedi 2 mai 2009, d'un Haïtien en République dominicaine, le Rnddh se dit consterné devant la répétition des crimes contre les migrants haïtiens en territoire dominicain.

Accusé à tort, selon des témoins, d'avoir tué un ressortissant dominicain, le ressortissant haïtien du nom de Carlos Nérilus, a été capturé puis décapité en pleine rue d'un quartier populeux de Buenos Aires (à Santo Domingo, la capitale dominicaine), en présence d'une foule nombreuse, massée pour la circonstance et qui, au terme de ce crime macabre, a manifesté sa joie par des applaudissements.

« La décapitation de Carlos Nérilus constitue une violation grave des droits à la vie, à la dignité humaine et à l'intégrité psychique et morale, non seulement de la victime mais aussi de toute la nation haïtienne », écrit le Réseau national de défense des droits humains dans cette note de protestation.

« Cet acte barbare heurte l'article 5, alinéas 1 et 2 de la Convention Américaine relative aux Droits de l'Homme et l'article 3 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, auxquels Haïti et la République Dominicaine sont parties », poursuit la note.
L'assassinat de Carlos Nérilus ne peut, en aucune façon, être considéré comme un acte isolé, [Ndlr: c'est un acte isolé, suivant la position exprimée par l'ambassade dominicaine en Haïti, dirigée par le diplomate Ruben Silié], vu que les Haïtiens continuent d'être l'objet d'actes de violence, les uns plus atroces que les autres, tant par des membres de la population que par les autorités dominicaines, estime le Rnddh.

Ces crimes sont perpétrés sous des formes diverses: strangulation, lapidation, disparition, décapitation, asphyxie, assassinats par balles, rappelle le Rnddh.

Pas moins de 17 ressortissants haïtiens ont été assassinés en République Dominicaine durant la période allant de janvier à avril 2009. Sept autres ont, dans l'intervalle, été blessés ou agressés.
D'autres actes répréhensibles sont commis à l'encontre des Haïtiens, dont des arrestations et rapatriements forcés, dans l'irrespect flagrant du Droit International des Droits de l'Homme, relève le Réseau national de défense des droits humains.

Les « discours virulents et discriminatoires » de certains dirigeants des pays des Caraïbes, à l'encontre du peuple haïtien, encouragent, selon le Rnddh, de tels actes sur les ressortissants haïtiens.

A preuve, le Rnddh cite les propos des premiers ministres respectifs de Trinidad et Tobago et de Saint-Vincent et Grenadines, lors du 5 e Sommet des Amériques, tenu du 17 au 19 avril 2009 dans la capitale trinidadienne Port of Spain.

« Haïti représente une honte pour la région et un handicap au développement », avaient déclaré les dirigeants de ces deux pays ».

« L'Etat haïtien assiste passivement à cette campagne discriminatoire contre le pays et cette inertie légendaire engendre l'aggravation de la situation des Haïtiens vivant en terre étrangère », déplore le Rnddh.

Condamnant fermement ces assassinats en série, le Rnddh enjoint les autorités haïtiennes à porter plainte contre la République Dominicaine et tous autres États qui se seraient rendus coupables du non-respect des engagements internationaux et régionaux en matière de protection des droits humains auxquels ils ont adhéré.

garr-haiti.org/pipermail/comgarr_garr-haiti.org/2009-May/000364.html
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8323

Lola, May 13 2009, 4:47 PM

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