Reserves Petrolieres D'Haiti

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Haïti regorge de ressources en matières premières stratégiques pour les puissances militaires

(A voir aussi absolument: mbetv.com/seisme-en-haiti-%e2%80%9... et

En cherchant un peu, on peut trouver un grand nombre d'indicateurs qui expliquent qu'Haïti représente un potentiel énorme en ressources pétrolières, aurifères, mais également en Iridium.

L'iridium est un métal rare du groupe du Platine, qui est très peu connu des gens et extremement cher. Apparement qu'une seule tonne de ce minérai/métal vaut actuellement près de $45 milliards US. Ce métal est actuellement utilisé dans l'industrie militaire (missiles tactiques nucléaires), mais aussi et surtout dans le développement de l'industrie liée à la conquête de l'espace: navettes spatiales, satéllites, fusées, système de mise en orbite, etc...).

Haïti est le deuxième pays au monde (après l'Afrique du Sud, le principal fournisseur mondial) avec le plus grand gisement de ce métal. L'ex-président de la Raffinerie Dominicaine de Pétrole (REFIDOMSA), Léopold Espaillat Nanita, a révélé que les études et les recherches géologiques réalisées sur le sol haïtien indiquent que cette nation possède conjointement avec la République Dominicaine, possiblement le terrain aurifère non exploité le plus grand du monde.

L'article avec l'interview en détail de Léopold Espaillat Nanita peut être lu à ce site: www.espacinsular.org.
A la lumière de ces éléments, on pourrait facilement en déduire que la volonté et l'énergie déployées par Washington pour déployer rapidement entre 12 et 15.000 soldats sur le sol haïtien dans une mission qui, comme l'annonce le haut commandement militaire US, se prolongera dans le long terme.

(Sans mentionner les militaires chinois, israéliens, britanniques qui se sont aussi déployés très vite).

Pourtant, bien avant que les unités de secours américaines et internationales arrivent en Haïti après le séisme, il y avait déjà sur le terrain 344 docteurs Cubains et des équipés de secours en désastres Vénézuéliens, mais les medias occidentaux ne les ont meme pas mentionne.

On pourrait également mieux comprendre un aspect qui n'est pas explique dans les grands medias, c.i.e.: les raisons stratégiques et économiques qui expliquent pourquoi est-ce que c'est dans la petite ile d'Haiti que les Etats-Unis ont construit leur 5e plus grande ambassade (après la Chine, Iraq, Iran et Allemagne).

Dans les années 70 des travaux géophysiques ont été entrepris en divers points d'Haïti. Les forages ont signalé la présence d'huile et de gaz révélateurs de l'existence de pétrole.

Des réservoirs de pétrole ont été localisés dans les sédiments marins entre 6000 à 7000 mètres de profondeur dans le Canal de la Gonâve et spécifiquement dans la Baie de Rochelois à l'Ile de la Gonâve. Parmi les zones d'intérêt potentiel, citons le Plateau Central, la partie terrestre de la Plaine du Cul-de-Sac et la Grande Caïmite.

Les chercheurs estiment que les reserves de petrole haïtien sont plus grandes que celles du Venezuela.

Voir Haiti Has Larger Oil Reserves Than Venezuela Says Scientists.

Ceci est également expliqué en détail par Dr. Georges Michel dans un article du 27 Mars 2004 illustrant l'histoire d'exploration pétrolière et des réserves pétrolières en Haïti, ainsi que par les recherches de Dr...

Ginette et Daniel Mathurin.

« L'état actuel des connaissances accumulées sur le potentiel pétrolier haïtien est suffisamment satisfaisant pour attirer des investissements.

» conclut le rapport No 3 du Bureau des mines d'Haïti. Mais pourquoi ne peut-on pas exploiter le pétrole d'Haïti et soulager la misère du Peuple haïtien?

La raison est d'ordre politique.

Haïti est considérée comme l'arrière-cour du Grand Voisin (les USA bien sur).

Le pétrole haïtien est inclus dans leurs réserves au cas d'une pénurie mondiale causée par la Guerre ou l'épuisement de cette ressource naturelle non renouvelable au Moyen-Orient et sur les autres continents.

En 1949, le Gouvernement de Dumarsais Estimé avait déjà tenté d'exploiter les gisements pétrolifères haïtiens en faisant appel à la « Atlantic Reffining Company » (ATRECO).

Les travaux de forage ont été exécutés avec l'assistance du Ministère de l'Agriculture et des Ressources Naturelles et du Développement Rural sous la supervision de l'Agronome Jean David.

Encore aujourd'hui, si l'on se rend sur la localité de Caradeux, entre l'Aéroport International et Pétion-Ville, on peut voir les traces des Derricks qui ont Å"uvré dans la zone. La bouche du puits est scellée avec une plaque en cuivre portant la date de forage et le nom de l'ATRECO.

L'ordre formel fut donné par Washington de cesser immédiatement les travaux, ATRECO fut dédommagée. Adieu pétrole haïtien!
Il n'est pas superflu de mentionner qu'en 1975 le Gouvernement de Jean Claude Duvalier a fait appel à la Crux Limited pour l'exploration des dites ressources pétrolières repérées dans la rade de Port-au-Prince près de la Gonâve, aussi bien qu'à Grande Saline.

L'INAREM ou Institut National des Ressources Minières dont le Coordinateur fut Henri P. Bayard a entamé des recherches pendant près de 6 mois de Port-au-Prince jusqu'à la frontière dominicaine comme l'aire possible du forage entrepris par la ATRECO dans la Plaine du Cul-de-sac. Ce puits se trouverait sur la route vicinale qui sort de Caradeux pour aller à la chapelle Ste Marie de Pétion-ville.

Des échantillons ont été prélevés et analysés dans le laboratoire du Bureau des mines.

Les ingénieurs ont établi l'existence d'une nappe de pétrole sous-marine contiguë aux gisements pétrolifères du Venezuela (la capacité de cette nappe est estimée par certains, 5 fois supérieure à celle de son voisin continental).

Une fois de plus, la Compagnie Crux Limited a été forcée d'abandonner les travaux d'exploration, pour les mêmes raisons qu'ATRECO en 1949.
Quelques années plus tard, un ingénieur géologue haïtien, ministre des Mines a tenté de reprendre les travaux de concert avec les autorités vénézuéliennes, et si ce n'est grâce à la vigilance de la police vénézuélienne, il serait mort suite à une tentative d'assassinat dans la chambre d'hôtel où il se trouvait lors de son séjour au Venezuela pour mettre les accords au point.

L'ex-président de la Raffinerie Dominicaine de Pétrole (REFIDOMSA), Léopold Espaillat Nanita, qui est également architecte, dénonce le fait que ces ressources sont peu connues en raison d'une « conspiration » des multinationales, qui prétendent enlever aux Haïtiens leurs richesses naturelles.

L'ex-président de REFIDOMSA a dit que dans cette « conspiration », sont impliqués certains holdings pro-USA mais aussi des fonctionnaires d'Etat qui se dédient à entretenir la pauvreté et l'indigence en Haïti.

1. Carte de cinq sites pétrolifères tirée du livre blanc de F. L. (p. 64) - Map of mining resources in Haiti and showing 5 oil sites in Haiti, from the "White Book" of Fanmi Lavalas
margueritelaurent.com/pressclips/oil_sites.html#5_oil_sites_in_Haiti

There is also good evidence that these very same big US oil companies and their inter-related monopolies of engineering and defense contractors made plans, decades ago, to use Haiti's deep water ports either for oil refineries or to develop oil tank farm sites or depots where crude oil could be stored and later transferred to small tankers to serve U.S. and Caribbean ports.

This is detailed in a paper about the Dunn Plantation at Fort Liberte in Haiti.

Voir aussi: mecanopolis.org/?p=12802

Juste Pour La Publication mais je ne suis pas l'auteur de ce texte...Je decline toute responsabilite.

Mathieu Derisse, February 9 2010, 12:30 AM

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