Haiti mme chemin?

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Haiti, va-t-elle continuer sur le même chemin?

Par Gery Jabon
Il semble que le peuple haïtien s'habitue à tout...

Même à la dictature, à l'occupation, à la corruption, au chômage, à la grande pauvreté, à l'angoisse, à l'exploitation sexuelle, aux discriminations, au mensonge...

On s'habitue, on se dit « ok, ça va, tant pis »...

Et les choses les plus insupportables deviennent banales, normales.

Parce qu'il paraît qu'on n'y peut rien, parce que ça fait si longtemps que c'est comme ça, parce que de toute façon, « c'est pas si simple ».

On y pense, on oublie et puis finalement on accepte...

A cette page sombre de l'histoire D'Haiti, des soi-disant politiciens, certains intellectuels, gens de la Société Civile, membres du Pouvoir public,...

suscitent encore des tensions sur l'échiquier politique et tentent de profiter de la détresse du pays pour emporter la plus grosse part du gâteau de l'aide humanitaire.

Il n'y a pas pire que de profiter du malheur des gens. La nature a prouvé à travers le seime du 12 janvier 2010 qu'on ne tire aucun avantage d'une possession ou d'un privilège obtenu par malhonnêteté.

L'avenir nous le dira à travers les actes que tous et chacun posera.

Comme il l'a déjà fait pour beaucoup aujourd'hui.
Le comportement qui a consisté à tout accepter, à ne rien contester de ce que l'on nous propose ou que l'on nous impose, quand bien même on serait fondé à le faire en tant que citoyens, n'y est-il pas pour quelque chose?

La population haïtienne souffre assez et n'a guère besoin de ceux qui insultent le mieux.

Mais de ceux qui donnent de leur mieux pour que le pays ne soit plus « insulté » dans le monde du savoir, du savoir-faire et du savoir-être.
Nous sommes un peuple, comme tous les peuples, et nous avons décidé de ne plus nous habituer ! De dire tout ce que nous refusons.

Et de le faire savoir.

Ne nous demandez pas pourquoi, on ne le sait pas vraiment.

On a juste l'impression qu'on doit le faire, que faire l'inventaire de tout ce qu'on ne veut plus, c'est déjà un début. C'est déjà une façon de ne plus accepter les choses comme si elles étaient normales alors qu'elles ne le sont pas.
Nous avons bouleversé le destin de nation pendant plus de 200 ans pour le pire. Maintenant, c'est le moment opportun pour les haïtien de se départir de cette amnésie collective pour se concentrer sur les causes des maux qui ont miné et rongent le pays avant le tragique séisme du 12 janvier 2010, et qui risquent de le plonger dans une instabilité vectorielle et exponentielle aux conséquences imprévisibles.

Sans que les haïtiens n'aient un sens aigu et responsable de leur citoyenneté par l'éducation civique, les tonnes de dollars, de pesos et d'euros, obtenues de surcroît en aide, ne suffiront pas pour reconstruire le pays de manière physique.

Alors, nous aussi, disons nos « je ne veux plus ! » Il faut s'attaquer à l'ignorance car elle est la mère nourricière de toute dictature et de toute forme de corruption.

Nous sommes tous dans un seul, même et unique bateau, et dans ce bateau "HAITI" il n'y a pas de paradis privé, pas même un abri garanti à l'intérieur du clan X. Soyons de ceux qui refusent de continuer d'accepter l'inacceptable.

Et passons le mot! Que nous reste-t-il aujourd'hui de cette indépendance?

Gerry Jabon dordricht at yahoo.fr

Max, February 25 2010, 11:55 PM

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