Pourquoi les politiques haïtiens n'ont jamais cessé...
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Reply to Msg 23381
Pourquoi les politiques haïtiens n'ont jamais cessé de commettre les mêmes erreurs, celles qui ont, toujours ou presque, plongé le pays dans la crise, l'incertitude, le départ bref ! Le malheur?
Ont-ils ignoré?
N'ont-ils pas constaté que c'est la population dans sa grande majorité qui en paie les conséquences néfastes, excepté ceux-là qu'il convient d'appeler les collabo, les Conzé, bref ! Les antinationaux dirait feu Serge Beaulieu, qui se limitent à la défense de leur petite personne et/ou de leur entourage immédiat?
En effet, les acteurs de 2010, dans leur lutte pour accéder au pouvoir ou pour s'y maintenir, devraient se souvenir que les conséquences de la crise née des Législatives et Municipales du 21 mai 2000, par exemple, sous la présidence de René Préval étaient catastrophiques pour Haïti. Des informations fiables et des chiffres disponibles laissaient croire que le Parti Fanmi lavalas avait pu obtenir une majorité relative lors de ces joutes déroulées dans des conditions acceptables avec une participation significative de l'électorat.
Cependant, les résultats allaient être détournés au profit du secteur lavalas pour attribuer à ce dernier une majorité écrasante au parlement et aux municipalités du pays. Le président du CEP d'alors, Me Léon Manus, avant de laisser précipitamment le pays, avait donné une idée de l'origine des ordres à frauder.
Il revient donc à la justice haitienne d'en faire toute la lumière quand elle le pourra ou le voudra.
Les retombées négatives étaient immédiates.
Souvenez-vous bien, au moment même ou le représentant national à vie de Fanmi lavalas, Jean Bertrand Aristide prêtait serment au Palais national comme Président, dans les conditions que l'on sait, Me Gérard Gourgue, figure emblématique de la basoche et des droits humains en Haïti faisait de même au local de l'OPL à pont-Morin qui hébergeait l'opposition d'alors, la fameuse Convergence démocratique.
On était d'emblée dans la crise.
Le 29 février 2004, date de la démission et du départ pour l'exil du président Jean Bertrand Aristide, était dans une certaine mesure la résultante de ces heurts.
Comment aujourd'hui, se demandent plus d'un, éviter de pareilles situations au peuple haïtien, après le séisme du 12 janvier 2010, à un moment où des questions pertinentes se posent sur l'avenir du pays, telles: la mobilisation actuelle, arrivera t-elle à faire partir le président de la République?
Aura-t-on effectivement des élections, comme annoncé, le 28 novembre avec René Préval?
Si oui est-ce avec le CEP dans sa composition actuelle?
En cas de non réalisation de ces compétitions jusqu'au 14 mai 2010, Que se passera t-il?
L'avenir de ce peuple souffrant parait sombre, très sombre.
Ecrit Par: Frantz Exantus
Antonioj, July 22 2010, 7:26 AM
Topic: Il faut un minimum de respect!!!
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