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Aristide en a fait un capital politique avec une démagogie répugnante en profitant de l'aliénation des miséreux.

Cher Malbranche,
Je crois que les débats deviennent de plus en plus intéressants, de plus en plus exigeants aussi parce qu'ils nous requièrent une extrême perspicacité dans nos analyses si l'on ne veut s'instituer ni l'avocat du diable ni son défenseur.

Un commentaire comme celui-là mérite d'être dialectisé au grand maximum afin que l'objectivité dans la rigueur analytique n'en souffre pas. Autrement dit, qu'est-ce qui distingue un tel argument de ce que le gouvernement américain peut entonner?

Qu'est-ce qui le distingue de ce que la soi-disant bourgeoisie de "teint clair" peut formuler?

Qu'est-ce qui encore peut le distinguer de ce que les négro-noiristes politicailleurs, parasites destructeurs, haïtianophages de leur état peuvent reprocher à Aristide?

Qu'est-ce qui peut le distinguer encore une fois de ce que le peuple haïtien lui-même peut nous signifier?

Autant de questions potentielles dont ce court commentaire est chargé, qui en appellent à une prudente clarification pourque la confusion qui a été semée aux quatre vents à travers les media anti-Aristide d'un côté, les media internationaux, centres par excellence où concocte la désinformation et où les coups d'État contre les gouvernements jugés nuisibles commencent par éclore, puis se métamorphosent.

Je peux bien me tromper, mais j'ai détecté dans votre analyse un profond intérêt dans le bien-être des compatriotes.

Pourtant, en dépit de nos bonnes intentions, notre enthousiasme, notre croyance eugénique au devenir du peuple, notre foi dans l'huma-nisme dont la finalité devra être, et ceci absolument, le bien-être et la défense de l'homme, nous imposent davantage une extrême dexterité afin qu'aucun signe de condescendence et de supériorité vis-à-vis de ceux-là que nous nous efforçons à défendre.

Parlant des miséreux, je présume que nous signifions les citoyens pauvres du pays, je n'ajouterais pas illétrés ou analphabètes, ne voulant vous faire des procès inutiles d'intention, car il importe que nous nous entendions sur certains concepts.

Quant à "l'aliénation des miséreux" comment définirait-on l'aliénation des miséreux?

Est-ce leur extrême politisation, leur activisme, leur irruption sur la scène politique, perçue par certains comme un viol, une désacralisation du politique?

Ou était-ce leur insurrection de cette longue hibernation politique que la militarisation de la société, la déshumanisation, et le déni à eux pesque tous de la citoyenneté la plus élémentaire?

Je pose des questions pour simplement m'abstenir de verser dans des spéculations outrageantes.

Dans le cas de Duvalier, l'infrahumanisation du pays profond par des pratiques rétrogrades se passent de justification, il suffit de prendre en exemple une date proéminente comme le 22 septembre ou le 29 juillet.

J'ai constaté en ce temps-là, naïf que j'étais des camions sortant de tous les recoins du Nord, du Centre, du Nord-Ouest, et du Nord-Est déverser des citoyens sur Port-au-Prince, en même temps à la télé pendant d'harassantes heures, Jean-Claude Duvalier conter balivernes à la nation.

Cette pratique n'était qu'un héritage légué par son père. Ainsi donc au fur et à mesure que la république de Port-au-Prince se renforçait, la paysannerie s'affaiblissait concuremment, car ayant délaissé leurs terres en friches, jamais ces paysans ont senti la nécessité de rentrer chez eux pour continuer à mettre en valeur ces terres.

Qui pis est en 1987 de concert avec le gouvernement de Jean-Claude Duvalier, les États-Unis ont trouvé moyen d'égorger tout le cheptel porcin du pays, compte en banque du paysan haïtien, bouclant ainsi la boucle infernale qui se ceinturait déjà autour de l'existence de nos braves citoyens.

Déjà sous Duvalier, Lucner Cambrone, l'un des bras droits du Duvaliérisme, n'était-il pas en train de ponctionner le sang des citoyens qu'il liquidait sur le marché international.

Qu'en était-il de la zafra où les Haïtiens sont vendus en république dominicaine sans les formalités convenables, subséquamment ils sont devenus aujourd'hui les nouveaux damnés post-coloniaux du continent.

Les torts causés par le duvaliérisme sont énormes, je me cantonne simplement, pour écourter mon analyse, à ces quelques uns.
Maintenant dans le cas d'Aristide, la situation a été différente à plusieurs points de vue. Par le fait même que le gouvernement américain l'enviait; et qui dit le gouvernement américain, par ricochet, dit aussi la soi-disant bourgeoisie locale; nous savons très bien que le département d'État Américain ou la Maison blanche avait leur poulain préféré en l'occurence Mr. Bazin.

Et l'on se rappelle le fameux message de Bourik Chaje de son vrai nom Mr. Alvins Adams"apre bal tanbou lou" et Aristide, fils de la terre, qui en connaît les nuances, de dire "men anpil chay pa lou".

De plus son élection était mal perçue par cette bourgeoisie de "teint clair", provisoirement acceptée par les "négro-noiristes" à travers un compromis rudimentaire qui allait révéler ses failles au moment du coup d'État sanglant du 30 septembre 1991. Bref le FNCD n'a fait que confirmer avant la lettre l'opportunisme morbide et pathogène de cette bizarre espèce de parasitoïdes que sont les politiciens haïtiens.

Je fais allusion à ce pan de l'histoire de notre pays, pas dans l'intention de disculper Aristide, mais dans le but de faire la part des choses sans me mettre du côté des saccageurs de l"État que sont les bourgeois locaux et les négro-noiristes à la gloutonnerie gargantuesque.

En effet, en juge éclairé de notre propre discours, nous savons que notre constitution qu'on le veuille ou pas, en dépit de ses failles, reste et demeure notre juge suprême. Elle nous dicte la procédure à suivre, nos devoirs et nos responsabilités envers la république, les démarches légales à entreprendre pour neutraliser les compatriotes que nous n'aimons pas. Celle-ci a été mise à côté par le coup d'État concocté par la communauté internationale spécialement les États-Unis en 1991, et encore en 2004. Ceci me pousse à croire qu'Aristide pouvait être bien un démagogue qui utilisait le peuple, mais je serais bien fou de croire que la double intervention directe des États-Unis dans les affaires internes du pays était destinée à venger l'affront fait à ce peuple auquel il avait refusé une éducation décente, qu'il avait asservi pendant dix-neuf ans, qu'il avait massacré dans des vêpres jetées dans les oubliettes de l'histoire, dont il avait détruit le cheptel porcin et conséquemment contribué à dérouter, vouer à l'exode rural, à la zafra, à la mer où les marées de ses cadavres s'échelonnent sur les rivages caraibéens, enfin jusque sur le sol américain même où règne la "démocratie" comme ils disent, sans identité, légalité, aphone, donc abandonné à la merci des prédateurs capitalistes.Qu'on pellette mon cadavre sept fois soixante-dix-sept fois dans sa cave, je ne le croirai jamais.

Quel est le noeud de la question?

Je crois qu'une approche constitutionaliste s'impose.

Les coups d'État successifs n'ont eu pour effet que blanchir l'homme de toute accusation de démagogie qui restait à prouver par l'accomplissement de ses mandats et par le verdict ultérieur des mandants.

En tant que mandant le peuple n'a autorisé aucun citoyen qu'il soit X ou Y, aucune instance internationale ou nationale, à se transformer en justicier à sa place, si de fait, il ne l'a expressément mandaté à ce sujet.

Dans un système démocratique la seule justification possible et logique est la passassion du pouvoir sortant à un gouvernement remplaçant par le truchement du vote définitif du peuple.

Point final! La constitution n'a pas stipulé en ses articles que la démagogie est passible de coup d'État sanglant ni de kidnapping d'un chef d'État. Et si nous ne faisons pas très attention, nous finirons par répéter les mêmes bétises que les aigris du pouvoir et les mercantilistes anarchistes brandissaient pour justifier les chaos répétitifs où ils enlisent le pays. Aristide peut en fait toujours se défendre en supportant que les larrons ne voulaient absolument pas qu'il accomplît sa mission de changer de manière drastique le visage de ce pays. Quelle était l'intention de téléguider des énergumènes, qu'on surnomme par pure dérision héros, afin de commettre des actes terroristes contre leur propre pays, où tout manque, où les destructions inéstimables font reculer les infimes progrès marqués, qui ont détruit des postes de police partout à travers le pays, de procéder à des éliminations physiques d'individus appartenant à tels partis politiques ou proches du gouvernement?

Est-ce que la démagogie d'un chef d'État équivaut à l'usage de moyens extraconstitutionnels dirigés contre un pouvoir constitutionnel?

Était-ce la désaliénation du peuple qui a été visée en 1991, 2004?

Comment estime-t-on cette désaliénation?

Quels sont les critères utilisés pour déterminer le degré d'aliénation du peuple?

Qui a crié aliénation et pourquoi?

Était-ce nous ou le peuple haïtien lui-même?

Si l'on accepte le principe d'un seul homme, un vote, l'on admettra aussi que tout homme âgé de dix-huit ans accomplis selon les stipulations de la constitution, quoique miséreux, est un citoyen à part entière et par conséquent son vote est sacré.

A mon sens, c'est un principe fondamental du respect de la dignité humaine si nous ne sommes pas en train de signifier le contraire de ce que nous défendons.

D'où nous vient cette manie de nous débarrasser de ce qui nous gène, non par la procédure établie par les lois de la républiques, mais par nos penchants naturels, individualistes?

Force est de constater qu'en Haïti le plus grand danger quoiqu'on dise n'est pas le peuple haïtien, c'est la clique avant-gardiste qui croit qu'à cause de sa prédominance intellectuelle sur le reste du pays gardé au stade larvaire d'analphabète, afin que devenu le juron le plus odieux, justificateur à la non-citoyenneté, l'analphabétisme devienne un des sept péchés capitaux qui lui garantissent le statut de non-droit.

Cette clique ne se sent pas une responsabilité morale de prendre toutes les dispositions nécessaires d'enrayer ce mal endémique qui enveloppe le pays, elle en fait une formule d'exclusion sociale, de mépris, de fierté inégalable.

Il faut en accusant Aristide de démagogue s'efforcer de ne pas s'aligner sur ces monticules de honte que symbolise cette clique de contrebandiers politiques, intellectuels, mercantilistes.

Je me dis que la question de la réforme agraire en Haïti promise par Aristide n'était pas de la démagogie; l'augmentation du salaire des ouvriers de factories n'était pas de la démagogie; la décision d'officialiser le vodou comme religion à part entière tout récemment n'était de la démagogie, c'était une décision plutôt de justice envers le paysan, l'ouvrier, cette religion traitée en parent pauvre, mais antérieure au catholicisme même en Haïti. Le pays doit à avoir des relations privilégiées avec l'Occident sans pourtant avoir besoin de s'occidentaliser.

Il nous faut des hommes qui soient capables de prendre des décisions qui embêtent, déplaisent, indisposent ce groupuscule d'apatrides de tout acabit.

Et je vous garantis que si ce sont de bonnes décisions, elles leur déplairont de toutes les façons, comme elles déplairont aux Américains, car on ne peut plaire tout le monde et son père. Par exemple, des décisions sérieuses concernant la régularisation douanière, concernant les obligations fiscales vont nuire à la bourgeoisie, et vont faire coasser les hommes de mains qui la représentent au parlement; de fil en aiguille elle va crier dictature; les mass media nationaux vont s'agiter; les mass media américains vont relayer; un monstre sera créé; les Michel Soukar sortira sa rhétorique de tribun sacré, de sociologue politique avant la lettre, Stanley Lucas vont se démener; donc toute la clique va corner l'oreille au département d'État américain; l'embassade américaine va s'y mêler de va-et-vient au parlement; des agitateurs terroristes qui seront appelés seront armés; bref je vous évite le scénarion et son mécanisme, mais en dernière instance le coup d'État sera formenté.

Était-ce de la démagogie répugnante que de s'associer à ce peuple que vous et moi nous soyons en train de défendre si, en toute sincérité, nous le défendons?

Aussi, si arrivé au timon des affaires suprêmes de l'État, vous qui avez pris la défense de ce peuple, entendons-nous qu'il s'agisse bien d'une défense virtuelle en ce qui nous concerne, tout au moins de la défense, si associé à ce peuple serez-vous un démagogue?

Il y a un discours bourgeois trompeur très en vogue en Haïti qui fait comprendre que dès lors un candidat a une forte majorité du peuple qui le supporte, il devient automatiquement populiste; que le populisme serait le pire ennemi de la démocratie.

A bien y réfléchir, il ne s'agit que d'hypocrites pleurant leur impotence politique et qui, aigris de voir leur règne prendre fin, cherchent à créer des tensions sociales par tous les moyens afin de satisfaire leur insuffisance humaine.

Les miséreux, ce sont ces gens-là, commandeurs du nouvel ordre esclavagiste mondial, fils à colons, gardiens apatrides avaricieux, sentinelles d'un impérialisme outrancier, eux mercenaires vendus et corvéables à loisir, collaborateurs sans vergogne qui font la gorge chaude sur l'arène politique et se faufilent la nuit tombée ou se masquant en plein jour dans les coulisses de ces embassades ennemies, "nids d'espions" comme disait un blogger.

Le peuple haïtien n'est pas miséreux parce qu'il a choisi Aristide ou parce qu'Arsitide s'est associé à ce peuple, au contraire il a eu la tête froide le peuple, bien placée sur ses épaules parce qu'il a rechoisi Préval pour reconfirmer son choix d'Aristide.

Ce peuple aurait voulu lui-même se débarrasser d'Aristide au moment opportun, mais qu'on vienne se débarrasser de lui à sa place était hors de question, c'est cela la démocratie que le peuple se délivre lui-même de ses leaders par la voie des urnes.

Qu'on ait un discours anti-gouvernemental pertinent, c'est le chemin des urnes qu'il faille prendre! Que la classe politique se soit sentie mal a l'aise, cela va sans dire; que les intellectuels aliénés à l'Occident entendent le chant du cygne, c'était certain, car le peuple en a marre de ces malfrats "négro-noiristes" d'intellectuels improductifs accrochés aux mamelles de la société l'anémiant, ces intellectuels sans vision pragmatique, frappés d'une cécité chronique, qu'ils s'organisent et prennent le pouvoir à travers des élections où le peuple les choisira de plein gré.

"twou manti pa fon" si de fait Aristide utilisait ce peuple avec lequel il a milité toute sa vie, il revenait au peuple de lui rendre la monnaie de sa pièce, car le peuple a le nez fin, il se trompe une fois, mais on ne le trompera pas les autres fois. Beaucoup de politicailleurs se sont, à cause de leur hypocrisie cogénitale, évanouis à l'horizon politique; beaucoup se sont retournés contre le peuple et le détestent à cause de sa verticalité, de son honnêteté gênante, brutale, aussi à cause des défis incroyables qu'il a surmontés sur le plan politique.

Tout récemment il y a eu le phénomène "Jacques Bernard" traître à la nation et aux droits de vote du peuple, consultant de l'Internationale qui tentait de signifier au peuple vaillant d'Haïti que les élections libres ne sont que fables.

Le peuple s'est dressé de toute sa verticalité, comme un seul homme, comme une seule voix et un seule conscience, le ventre creux et les pieds sales certes, mais debout pour direnon, car il reste et demeure le garant de la démocratie; que s'ils ont dit démocratie, alors les règles du jeu seront respectés en douceur ou de force.

C'est ce même peuple qui avait voté Aristide en 1991 et en 2004.Les universitaires qui avaient pris les rues et ont traité le peupled de chimères lavalassiens?

Eux vrais aliénés, je les mets dans la même poubelle que la clique négro-noiriste de politiciens; universitaires qui devraient voir plus loin n'arrivaient même pas à voir leur ombre, qui mécomprennent leur histoire, qui répètent après l'Occident des leçons qu'ils ont mal digérées, qui se cachent derrière des masques mentaux; s'ils s'étaient transformés en anarchistes, je ne les ai pas blamés, car se détachant du peuple par l'apprentissage des lettres, ils se sont figés dans un infantilisme, cossus dans leur attitude d'oisillons.

Bref, beaucoup d'eaux ont coulé sous les ponts; le peuple s'est-il désaliéné?

L'usage de la force brute, de l'anarchisme pour s'accaparer du pouvoir est-ce à quoi l'on doit s'attendre s'il faut espérer la désaliénation des miséreux Mr. Malbranche?

J'en doute très fort. Avec le premier coup d'État et le kidnapping d'un président élu au suffrage universel, il semble qu'Aristide a été exonoré, dédémonisé en quelque sorte ne croyez-vous pas?

C'est ce que je regrette, de ne l'avoir jugé en tant que président de ce pays qui ait bouclé ses mandats, qui aurait commis des forfaits contre la nation, que les enquêtes judiciaires confirmeraient, que les lois répubicaines respectées par nous tous trouveraient coupable, donc passible des punissements qui s'imposent.

Mes Respects

Jean-benito Mercier, December 24 2007, 8:05 PM

Topic: SE PA PLENYEN SÈLMAN MANI BOURIK FÒN PALE MAN

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Cela a pris beaucoup de courage. Ces "CHWALgrand negre" ont continue a piller le pays, et d’ attaque la population... read more >
Philipe, 20-Dec-07 4:24 pm
Cher Mr. Malbranche, Je ne saurais vous exprimer combien je me suis bien delecte de ce que vous-meme avez appele votre... read more >
Jean-benito Mercier, 21-Dec-07 12:09 am
Cher monsieur Mercier, Je suis totalement de votre point de vue. Cette exigence a la fois intellectuelle et... read more >
Camille Loty Malebranche, 21-Dec-07 3:05 pm
Contre le Duvalierisme Mr.Malbranche J’ai lu votre reaction et je vous en sais gre. Peut-etre, j’aurais du vous... read more >
Jean-benito Mercier, 22-Dec-07 1:19 pm
Erratum: Lisez plutot megalomaniaque toutes mes excuses chers bloggers. read more >
Jean-benito Mercier, 22-Dec-07 1:31 pm
Hip! HIP! CHAPEAU!! read more >
Jacques Bouchereau, 23-Dec-07 1:40 am
Je vous salue!! (please do not DICTATE) read more >
Jacques Bouchereau, 23-Dec-07 1:57 am
Do not dictate is not meant for you. It is directed to the person who said my comment was too short. read more >
Jacques Bouchereau, 23-Dec-07 2:04 am
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Camille Loty Malebranche, 23-Dec-07 8:40 am
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Jean-benito Mercier, 24-Dec-07 8:05 pm
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