Marie-Louise Coidavid Est Née De Parents Affranchi

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Le Fabuleux Destin de la Reine Marie-Louise d'Haïti.Natasha si tu lis ce Poste click pour l'art de Marie-Louise.

Elle était Affranchi et Brune ôu Marabout.

Marie-Louse n'était pas une négresse, elle était instruite et il était illégal d'instruire les noirs à Saint Domingue à l'époque.

"Marie-Louise Coidavid est née de parents affranchis, en 1778, sur l'habitation Bédiou, commune de Ouanaminthe.

Devenue une douce jeune fille à l'heureuse physionomie, Marie-Louise avait quinze ans quand elle épousa Henry Christophe au Cap-Francais en 1793. Christophe était à l'époque chef de brigade et instructeur de l'armée. C'était un beau jeune homme aux manières aisées et qui affichait un air de noblesse pouvant paraître surprenant chez un homme presque dépourvu de formation académique.

Le couple aura quatre enfants, François Ferdinand, né en 1794, suivi bientôt de Françoise-Améthyste, d'Athénaïs et de Victor-Henri.

En 1798, le colonel Christophe est nommé commandant des arrondissements du Cap et de l'Est. Le commandant et sa femme Marie-Louise, vivent au Cap-Français, à l'angle des rues du Hasard et Dauphine, (8-F) dans un somptueux palace où voisinent tableaux de maître, tapis de haute lisse, lustres de cristal, statuettes de bronzes et meubles précieux qui seront incendiés de la main même de Christophe au moment du débarquement des troupes du capitaine-général Leclerc.

Jusqu'à la reddition de Toussaint Louverture, Marie-Louise vécut avec ses enfants dans la clandestinité.

Selon Vergniaud Leconte, en novembre 1803, Christophe qui avait formé le dessein d'envoyer son premier-né Ferdinand, faire ses études à Paris, trouva l'occurrence favorable de confier le jeune garçon au soin du général Boudet, qui rentrait dans la métropole demander des renforts à Napoléon. Ferdinand devait mourir de faim et de privations en 1805 dans la maison des Orphelins à Paris.

Marie-Louise et son mari conçurent un cruel chagrin de cette fin horrible que connut leur fils aîné en terre de France.

Après la chute de l'Empire en 1806, Christophe est élu président à vie de l'État d'Haïti par une assemblée de trente notables, militaires et civils.

En 1811, le 26 mars, après une messe suivie d'un banquet à Fort-Liberté, Christophe et Marie-Louise sont proclamés roi et reine d'Haïti par les officiers et soldats de l'armée. La Constitution royale reconnaîtra à Marie-Louise le titre de Reine d'Haïti avec sa Maison civile, ses dames d'honneur, ses dames d'atour et de Palais, son secrétaire, son aumônier, ses chambellans, ses écuyers, ses pages et le gouverneur de ses pages.

Pour remercier le général Paul Romani qui venait de lui adresser un compliment de circonstance, Marie-Louise répondit: « le nom de reine que la Nation vient de me décerner me lie encore plus particulièrement au sort du peuple hardent [...] Je n'oublierai pas sur le trône les devoirs qu'impose la majesté royale, et quand ma famille est destinée à y prendre place, c'est assez m'éclairer sur le soin extrême que je dois apporter à son éducation.

Oui, mes enfants seront ma parure la plus chère, puisque d'eux doit dépendre un jour la destinée de ma patrie (Vergniaud Leconte, in Henry Christophe dans l'Histoire d'Haïti)
Le couple royal s'établira bientôt de manière définitive d'après l'immense château de Sans-Souci dont la construction, qui allait coûter près de quinze millions de dollars, avait débuté vers 1808. L'un des plus captivants attraits du magnifique palais royal, émit sans aucun doute le splendide jardin de la Reine, appelé aussi Folies des dames, un véritable jardin botanique entretenu avec des soins particuliers par les paysagistes et arboriculteurs du roi qui, sous la direction du baron Thomas Béliard, le directeur des Eaux et Forets, y avaient parsemé les fleurs, les arbres fruitiers et les essences les plus rares au milieu des vastes pelouses, des statues de marbre, des colonnes, des vasques et des fontaines.

Après le suicide du roi, la mort de Victor-Henri et la chute de la monarchie, Marie-Louise, qui se retrouvait seule au château de Sans-Souci avec ses filles Améthyste et Athénaïs, se fit accompagner à la citadelle par les deniers dignitaires encore fidèles et par de simples soldats qui portèrent le corps du roi enveloppé dans un hamac.

Avant leur retour du fort, le somptueux château avait déjà été saccagé par les pillards et les soldats révoltés.
C'est donc à Lambert, une propriété royale proche de la ville du Cap, un ancien verger colonial, que se retira la reine et les princesses.

C'est là qu'elles reçurent la visite du président Boyer qui leur proposa de se placer sous sa protection et de regagner Port-au-Prince en sa compagnie.

A la fin de l'entrevue, la reine remit aimablement au président les éperons d'or et tout le harnais du défunt roi, cadeau que Boyer refusa avec cette réplique fielleuse: « Je dirige un peuple trop pauvre, Madame, pour accepter de si riches présents.

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Lionne2, April 21 2008, 11:49 PM

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