Haitien Général Alexandre Dumas de La Pailleterie

< Previous | Home | Next >

Beaucoup de personnes ont souffert pour Haïti et n'ont jamais ete donné aucun de reconnaissances comme Le Général Thomas-Alexandre Dumas de La Pailleterie,"Le vainqueur du Saint-Bernard et du Mont-Cenis, le héros de Brixen.

Il offrit soixante fois sa vie à la France, fut admiré de Bonaparte et mourut pauvre.

Une pareille existence est un chef-d'oeuvre auquel il n'y a rien à comparer" "Très proche de Bonaparte durant les premières années de la montée en puissance de celui-ci, le général Alexandre Dumas se brouille avec le futur empereur durant la campagne d'Egypte.

À l'époque du consulat, en 1802, il REFUSE de contribuer à MATER une révolte d'esclaves à Haïti (que dirige Toussaint Louverture), ce qui lui vaut une disgrâce définitive.

"Le brave général Dumas, que le sort des combats avait respecté, périt dans la misère et le chagrin, sans aucune décoration [ni] récompense militaire, victime de la haine implacable de Bonaparte et de sa propre sensibilité"
Les Alexandre Dumas sont trois et le premier d'entre eux, père de l'écrivain, n'était en naissant qu'un esclave dans la partie française de l'île de Saint-Domingue, aujourd'hui république d'Haïti. Il ne s'appelait pas encore Alexandre Dumas.

Il n'avait qu'un prénom -Thomas-Alexandre- et pas de nom de famille car les esclaves n'avaient pas le droit d'en porter.

Pour les Dumas, tout débuta en 1760 lorsqu'un aristocrate français, Antoine-Alexandre Davy de la Pailleterie, émigra vers l'île de Saint-Domingue (nom de la République d'Haïti du temps de la colonie).

Le Code Noir de Colbert, qui régissait l'esclavage, voulait que l'esclave appartienne à son maître qui pouvait décider d'en faire ce qui lui plaisait.

Et comme c'était la règle dans les colonies françaises, Antoine-Alexandre Davy de la Pailleterie, qui avait une habitation à Jérémie, dans le Sud de la colonie de Saint-Domingue, disposa de son esclave Marie-Cessette Dumas (nom qui lui a été accolé parce qu'elle vivait dans un mas) qui se retrouva enceinte.

Elle mourut en 1772 après avoir donné naissance à Alexandre Dumas de la Pailleterie, en 1762.

« Le plus grand des Dumas, disait Anatole France, c'est le fils de la négresse, c'est le général Alexandre Dumas de La Pailleterie, le vainqueur du Saint-Bernard et du Mont-Cenis, le héros de Brixen.

Il offrit soixante fois sa vie à la France, fut admiré de Bonaparte et mourut pauvre.

Une pareille existence est un chef-d'oeuvre auquel il n'y a rien à comparer ».

Fabuleux destin en effet que fut celui de cet enfant métis né esclave à Saint Domingue.

Orphelin de mère à l'âge de 10 ans, il est vendu en tant qu'esclave par son père. Puis, racheté par celui-ci, il devînt 31 ans plus tard général de division de l'armée française et commandant en chef de l'armée des Pyrénées ! Son père, Alexandre-Antoine Davy de la Pailletterie, un petit planteur blanc de noble origine, était venu chercher fortune dans la plus riche île française des Antilles, et s'était mis en ménage avec une ravissante Négresse avec qui, il eut quatre enfants.

Thomas-Alexandre, mulâtre et affranchi, grandit dans la colonie en homme libre contrairement à ses ascendants maternels.

Rentré définitivement en France en décembre 1775, le marquis fait venir un an plus tard son fils préféré, Thomas-Alexandre, laissant au bourg Jérémie, à Saint Domingue, Césette et leurs autres enfants, Adolphe, Jeannette et Marie-Rose.

Le jeune Thomas découvre alors la trépidante vie parisienne, se lie d'amitié avec un autre métis, le chevalier de Saint George.

En 1792, les deux hommes serviront dans le même corps d'armée, la Légion franche des Américains, composée d'Antillais et d'Africains, dirigée par le chevalier.

C'est que dès 1786, Thomas-Alexandre Davy de la Pailletterie, qui avait annoncé par défi à son libertin de père qu'il allait se faire tout seul un nom, s'était engagé pour huit ans au régiment des dragons de la reine.

Mais son père ne l'autorisa pas à intégrer l'armée sous le nom de Davy de la Pailleterie.

Ainsi, c'est sous le patronyme de sa mère, Dumas, qu'il a rejoint l'armée française.

Grand et bel homme, il mesurait alors « un mètre quatre-vingt-cinq » avait « des cheveux et sourcils noirs crépus, un visage ovale, plein et brun, une petite bouche, des lèvres épaisses.

»

Pendant la Révolution française, il sert d'abord sous les ordres du général Dumouriez.

Le chevalier de Saint-George l'élève au grade de sous-lieutenant ; il monte rapidement en grade.

C'est le premier homme de couleur à devenir général de division dans l'armée française.

Il a 31 ans. Se distinguant pour sa bravoure, sa force phénoménale et ses actes héroïques, il est surnommé Horatius Coclès du Tyrol pour la défense d'un pont en 1798. Il fait campagne en Vendée, en Italie, en Égypte, puis de nouveau en Italie.

Très proche de Bonaparte durant les premières années de la montée en puissance de celui-ci, le général Alexandre Dumas se brouille avec le futur empereur durant la campagne d'Egypte.

À l'époque du consulat, en 1802, il refuse de contribuer à mater une révolte d'esclaves à Haïti (que dirige Toussaint Louverture), ce qui lui vaut une disgrâce définitive.

Fait prisonnier par le royaume de Naples pendant son voyage de retour en France, il est emprisonné durant deux ans. A sa libération, en 1801, sa santé est profondément affectée. Les dernières années de sa vie se passent à Villers-Cotterêts auprès de son épouse, Marie-Louise Labouret.

Du récit des dernières années de la vie du général Dumas, on ne peut qu'être outré par les nombreuses injustices dont il fut victime.

Voici ce qu'en dira sa veuve Marie-Louise: « Le brave général Dumas, que le sort des combats avait respecté, périt dans la misère et le chagrin, sans aucune décoration [ni] récompense militaire, victime de la haine implacable de Bonaparte et de sa propre sensibilité.»

Le 20 mai 1802, deux mois avant la naissance de l'auteur du Comte de Monte Cristo, Napoléon Bonaparte rétablissait l'esclavage aboli en 1794 par la Révolution et le 2 juillet, le territoire français était interdit aux Noirs et sang-mêlés !

C'est le 24 juillet 1802 qu'Alexandre Dumas dit Dumas père voit le jour à Villers-Cotterêts, pays près de Dieppe (France).

Son père, le général Alexandre Dumas, meurt quelques années après, le 26 février 1806.

Bien que le futur écrivain ait très peu connu son père, ce dernier exercera une grande influence sur son oeuvre.

La figure mythique du géant intrépide se retrouve ainsi dans les romans de Dumas, en tout premier lieu dans le personnage de Porthos.

haiticulture.ch/haiti_Alexandre_Dumas.html

Lionne2, April 22 2008, 12:11 AM

Start a NEW topic or,
Jump to previous | Next Topic >

< Previous | Home | Next >

 

Messages in this topic

Alexandre Davy de La Pailleterie Dumas,Illustre auteur dramatique et romancier francais, fils du general Alexandre... read more >
Lionne2, 22-Apr-08 12:15 am
Alexandre Dumas ecrivain, fils de Alexandre Davy de La Pailleterie Dumas 2 ecrivain aussi. Fils de l'ecrivain... read more >
Lionne2, 22-Apr-08 12:23 am

 

< Previous | Home | Next >