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Des salariés révoqués réclament justice

Plus d'une dizaine d'ouvrières et d'ouvriers révoqués, dans une entreprise de confection de vêtements, ont fait valoir, le 25 avril 2008, leurs revendications à une annexe du ministère des affaires sociales et du travail, à Delmas (municipalité au nord-est de Port-au-Prince).

Ces travailleurs exigent des autorités concernées des mesures urgentes leur permettant de rentrer en possession de leurs prestations légales.

Ils appellent à leur rescousse le chef du parquet près le tribunal civil de Port-au-Prince, le commissaire Claudy Gassant.

Ces ouvriers disent avoir été licenciés pour avoir observé un arrêt de travail, au cours duquel ils réclamaient de meilleurs traitements.

Certains de ces manifestants affirment travailler depuis 14 ans dans cette usine vieille de 40 ans. même

Le propriétaire de l'usine, Jean-Paul Faubert, aurait décidé de révoquer 354 ouvriers impliqués dans ce mouvement de grève, expliquent les protestataires à AlterPresse.

Ces protestataires accusent les responsables de l'annexe du ministère des affaires sociales à Delmas de se laisser soudoyés par le propriétaire de l'usine.

De telles accusations sont rejetées d'un revers de main par des employés de cette institution étatique servant d'intermédiaire entre patrons et ouvriers.

Le principal responsable des affaires sociales de Delmas, pointé du doigt dans ce dossier, est en mission à l'étranger depuis environ un mois, selon les informations recueillies par AlterPresse auprès de quelques employés.

Récemment, un fonctionnaire de l'annexe du ministère des affaires sociales à Delmas est tombé en syncope sous pression de ces ouvriers remerciés.

Des démarches sont en cours en vue de permettre à cet employé de l'Etat de prendre les soins que nécessite son cas dans un hôpital à Cuba, informe, sous couvert de l'anonymat, un responsable de ce bureau public.

Ces ouvriers sont renvoyés, alors que le pays fait face à une crise alimentaire sévère qui interpelle plusieurs secteurs.

Considéré par le Programme alimentaire mondial (Pam) comme « un tsunami silencieux », cette crise a déjà provoqué de violentes manifestations en Haïti.

De sources bien informées, AlterPresse apprend que les chèques de ces ouvriers révoqués seraient disponibles au bureau des affaires sociales de Delmas.

Certains cadres de ce bureau public éprouvent de la honte par rapport à la modicité du montant inscrit sur ces chèques.

En Haïti, le salaire journalier a été fixé à 70 gourdes sous le régime Lavalas de Jean-Bertrand Aristide.

Des initiatives sont en cours en vue de porter à 150 gourdes le salaire minimum.

Lalione, May 3 2008, 8:14 PM

Topic: Haïti-Conditions de travail

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