D'Ou Va Haiti?

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D'Où va Haiti?

Rene Préval est finalement élu président.

Mais, après avoir vu tomber le niveau de son scrutin au-dessous des cinquante pour cent qui le forceraient automatiquement dans un deuxième tour, ses supporteurs ont descendu dans les rues et défient les autorités électorales qui, par la suite des manifestations, ont été forcées de le proclamer président.

La plupart des candidats en course, quoique qu'ils ne fûrent pas d'accord avec la décision des membres du conseil, croyaient que M. Préval allait gagner en tout cas la présidence puisqu'il, dans plusieurs sondages, semblait être le gagnant probable.

Car les ha&#970;tiens, étant résiliants dans leurs difficultés causées par les mauvais gestionnaires, ne se sont pas toujours divorcés avec ceux qui ont causé leurs malheurs.

Comme la pauvreté et l'analphabétisme frappent les majorités latino américaines sans une claire et cohérentes alternatives pour le changement et la propagation de la démocratie dans les pays de la région, les électorats visent à se deplacer vers la gauche.

Mais Haiti, l'état apparemment et politiquement le plus faible, suit stoiquement son propre cours.

Pendant approximativement vingt années, suivant la chute du régime des Duvaliers, les ha&#970;tiens ont été ciblés des difficultés politiques et sociales.

Préval et Aristide ont détenu le pouvoir pendant treize années et, régissant avec un modèle primitif et, visant a s'éterniser au pouvoir sans l'application d'un programme politique et adaptatif, ont pu constater d'être responsables d'une très grande partie des situations actuelles.

Les deux hommes, malgré l'incompétence de leur administration respective, ont vraisemblablement obtenu l'absolution du peuple haitien.

Et, après avoir été trompés par des politiciens conventionnels qui ont renversé le president Aristide, le peuple haitien tourne la page dans leur sélection des leaders Lavalas au moins pour un temps non déterminé.

L'inconsistence de bonne gouvernance fut donc une partie des administrations d'Aristide et Préval qui eux-tous avaient conduit à l'effondrement de l'économie de la nation.

Ne visant pas à moderniser la politique du pays pour relever le niveau de vie des habitants, le nouveau président pourra s'attendre aux futurs malaises populaires et le départ vers les pays industrialises des ouvriers habiles.

Néanmoins, la composition de l'électorat haitien restera imprévisiblement inchangée dans les temps à venir.

Comme on a observe, la dominance du parti Lavalas a été formellement maintenue par des discours adressés a la population pauvre et officieusement par l'utilisation de la violence et terreur.

Ces vieilles pratiques prouvent destructives a l'ancienne république de l'hémisphère occidentale.

Aristide et Prèval ont toujours fait des discours qui remontent la conscience de la classe pauvre haitienne.

A plusieures reprises, leur utilization des mots et proverbes populaires dans leurs discourse trouvent souvent ècho chez les masses populaires et ne les ont pas laissées indifférentes.

Leurs discours tendent á hausser l'esprit de la majorite pauvre sans une vision claire et bien articulee.

Toutefois les malheurs qu'ils ont causés au pays aboutissent à une page tournée causant des dommages graves et irréversibles au peuple haitien.

Dans l'intervalle de l'administration de M. Preval, les groupes armés comme "Dòmi Nan Bwa" á Miragoane, "LAmé Canibal" aux Gonaives et d'autres...

sont tous bien armés et entrainés par Aristide.

Ils ont pris le chemin des traffics de drogue, aussi bien de procéder aux atrocités des opposants et les membres de la population civile; et les crimes organisés demeurent toujours irrésolus.

Contrairement aux nombreux leaders éclairés de l'Amérique latine, Haiti parait se deplacer de la politique orthodoxale vers les groupes de renegat.

Sans doute, le retour de Preval sensibilisera complètement le movement de lavalas à des groupes beaucoup plus organisés pour la peur non diminuée parmi les membres de l'opposition qui ont contribué au renversement des régimes précédents.

Preval rebâtira t-il l'Etat d'Haiti détruit par ses vrais supporteurs: chimères et trafficants de drogue, les blanchisseurs d'argent, kidnappeurs et incendiaires, qui ont eux-tous contribué aux haitiens habiles et les hommes d'affaires de s'enfuir?

Restaurera t-il l'ordre et la discipline dans un pays où tous les mots du créole et proverbes populaires sont excessivement significatifs?

Car les haitiens se connaissent et adaptatifs á la vie de subsistance.

Modernisera t-il les institutions du pays telles que l'armée, une force de police efficace pour assurer la sécurité, pour que les forces des Nations Unies quittent le pays et que ces soldats retournent dans leur pays respectif?

Préval s'assurera t-il de l'initiative quant á l'établissement d'un collège èlectoral pour organiser des èlections permanentes, pour permettre à tous les partis d'y participer?

Comme Aristide, Préval n'a pas de grandes qualités de commandement politique et des programmes fonciers capables de changer l'image d'Haiti.

Réformer l'ancien système de l'éducation non recyclée, recruter un nombre de professeurs acceptables pour instruire nos enfants et adultes sans distinction, construire des écoles dans les zones rurales, étendre l'enseignement supérieur à des milliers de lycéens et collegiens, créer des projets locaux pour les jeunes, en compagnie des voies de pénétration moderne pour toutes les régions du pays, devraient être la vision de n'importe quelle administration moderne.

Néanmoins, M. Preval a déjà prouvé son incompétence durant ses premieres cinq années comme président.

Le peuple haitien mérite un leader qui soutient remarquablement la justice sociale et le progrès du pays.

Au contraste d'Aristide qui est tolérant et vocal face à la violence sur les opposant et l'élite économique du pays, M. Préval est timide et tranquille.

Etant intolérant de ses critiques, il s'est usé des supporteurs lavalas comme des pare-chocs contre ceux qui ne le soutiennent pas. Son nom pendant les campagnes électorales avait été souvent mentionné parmi ceux qui ont financé les kidnappeurs qui exigent souvent des forts ransons a Cité Soleil et d'autres quartiers populaires de la capitale.

Pendant sa presidence (1996-2001), les haitiens avaient eu le dégout de voir un recrudescence de violence causée par les supporteurs de Préval/Aristide.

Beaucoup de medias radiodiffusés et télevisés étaient aggressés et fermés sous peine de mort des OP Lavalas; les dealers de drogue connaissaient des profits énormes, et les habitants des bidonvilles étaient également infestés par l'usage des stupéfiants causant un déclin dans la morale des gens de leur communauté.

Politiquement, la présidence précédente de René Préval était tacte dans sa totalité et était vu par beaucoup de gens comme le teneur d'Aristide pour son retour éventuel au pouvoir en Février 2001.

Quand il assuma les renes du pouvoir, Préval n'eut aucun programme politique en vue. L'armée du pays qui venait d'être abolie par Aristide n'avait point été restituée. Il entra en fonction avec une force de police de 1800 officiers et ne la quitta qu'avec 2500 membres après son depart du pouvoir.

Ce qui explique le pays qui comptait alors près de 8000.000 d'habitants n'avait aucune protection armée. Les vastes et poreuses côtes de l'île n'étaient pas gardées à cause de l'absence des militaires et une force de police ad&#279;quate.

Bien entendu, l'absence d'une vision politique était presque totalement absente pendant toute l'administration de M. Pr&#279;val.

Il a emp&#7879;ch&#279; les &#279;lections des senateurs en Novembre 1997 et 1999 quand il soupçonnait que son parti ne gagnerait pas le contrôle du s&#279;nat. Après ces événements, il avait renvoyé le reste des membres du parlement fonctionnel et gouvernait le pays par décret pendant tout le reste de son mandat, à partir de Janvier 1999. A cette fin, presque toutes les institutions politiques et sociales du pays étaient effondrées. D'où, Préval avait les mains libres de frayer les élections frauduleuses de May et Novembre 2000, qui, tirant de nombreuses protestations, avaient conduit à des situations chaotiques dans tout le pays. Avec l'absence d'une alternative claire et cohérente et le déclin total de la République Haitienne par la suite de la chute du regime d'Aristide, les haitiens, une fois encore, viennent de sélectionner Me. Preval comme leur president.

Que se passe t-il en definitive?

Les élections haitiennes, comme on a constaté par leurs irrégularités non spécifiées, étaient libres et justes.

Les citoyens avaient été donné le droit d'exprimer leurs votes.

Maintenant, comme l'élection de Preval est déjà officialisee et qu'un deuxième tour des parlementaires est aussi en vue, on ne peut que souhaiter de voir une diffèrente société émergeant de l'abri de l'occupation des forces étrangères vers une démocratie acceptable.

Toutefois, ayant vécu l'expérience avec Aristide/Preval, il faut se demander si cette Haiti, étant riche en histoire, suivra le bon exemple du monde éclairé.

Yvin E. Fanfan, April 2 2006, 2:36 PM

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